3 août 2008
For once
A perdre haleine, courir dans les couloirs, traverser la lumière des fenêtres, apercevoir dans le jardin silencieux l'ombre des arbres et le reflet métallique des voitures.
La lumière de cet été est teintée d'un vert léger, une lumière fluide qu'on avale sans y penser.
J'aimerais la dessiner pour ne pas l'oublier.
Je la verrais peut-être un jour saisie au creux d'un dessin.
Comme un parfum.
J'aime me savoir lent au-dessus du papier, penché sur le paysage secret de l'amour.
Lumière blanche et verte.
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